mercredi 12 juin 2019

Dessiner Dijon sous toutes les coutures lors de la rencontre Usk Dijon 2019 // part 1 ...


Arrivée à Dijon en fin de matinée pour la rencontre Usk France, le temps de récupérer un sac de goodies à la salle Desvoges , de dire bonjour aux ami.e.s et de déjeuner, je commence à peindre très tard dans le journée. Pas d’échauffement, je commence avec l’église Notre Dame et ses 51 gargouilles. Les ombres et les lumières changent à toute vitesse, il faut rester vigilante. Savez-vous qu’une seule de ces gargouilles grimaçantes est d’origine? Celle en haut à droite, toutes les autres sont tombées et ont été remplacées.


Je suis intriguée par la maison japonaise, je veux absolument la peindre. Elle est un peu dans l’ombre mais je m’y attelle quand même. Je joue avec les rouges, les roses, les ombres et les fenêtres. Les parasols ne sont pas simples à capturer mais c’est eux qui donnent son identité à cette maison.
Ensuite apéro et dîner, sans dessin...


Le samedi, je commence par la maison scénographiée, une grande cour intérieure courbe, offre un véritable théâtre aux visiteurs. La porte bleu est surmontée d’un rideau asymétrique qui donne du dynamisme à l’ordre de l’architecture. Les lions grandeur nature veillent sur cette hôtel particulier. Ce matin, la lumière est superbe, je joue avec les ombres froides et chaudes pour faire vibrer cet espace.



À cinq minutes à pieds, je rejoins le musée des beaux arts, ouvert depuis peu après une rénovation. Les peintures et aquarelles de Yan Pei-Ming sont présentées dans les salles historiques et dans les salles d’exposition temporaire. Dans la grande salle des gisants, trois grands portraits de la mère de l’artiste en noir et blanc font vibrer le lieu d’une énergie toute particulière, à la fois triste mais aussi puissante.

A suivre...

[ aquarelles 36x48cm sur papier aquarelle ]