vendredi 16 avril 2021

Forêt en ton sur ton en fin d’hiver …


Lorsque je pénètre dans la forêt, en ton sur ton, glacée et sombre, c’est pour chercher l’eau, le ruissellement, le clapotis. Je travaille sur une gamme d’ombres brunes, chaudes et froides, tout en gardant beaucoup de réserve blanche. L’eau est insaisissable, elle mène la danse, entre ondes douces et bouillonnements violents. Elle me pousse dans mes retranchements et me fait confondre ombres, reflets et transparence. Je voudrais tout exprimer mais c’est impossible, je dois faire des choix, la lumière s’en va et laisse place à l’ombre.

               
Ces paysages m’ouvrent de nouvelles portes dans mes recherches colorées et spatiales. On penserait que peindre l’architecture est plus complexe. Ici, c’est comprendre l’architecture de la nature qui rend ce travail passionnant et me pousse à en retrouver la structure profonde.

[ aquarelles 36x48cm sur papier aquarelle – ©Marion Rivolier 2021 ]