Je continue mes peregrinations au fil de l'aquarelle sans chercher de fil conducteur entre mes différents travaux. Et c'est en rapprochant ces deux là, que je me suis rendue compte que c'était deux fontaines, traitées par des femmes artistes, étonnant, non?
A quelques jours d'intervalle, je me suis intéressée au même sujet: le rapport d'une sculpture sensuelle et dynamique avec son environnement.
La première est la fontaine Stravinsky ou "fontaine des Automates", à côté de Beaubourg devant l'église Saint-Merri. C'est une oeuvre de Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely datant de 1983. Ce jour là, les jets d'eau étaient interrompus mais on ressentait le mouvement et l'énergie pensés par les deux artistes.
La deuxième est l'oeuvre de Laure Prouvost, "Ring, Sing and Drink for trespassing" au Palais de Tokyo jusqu'au 9 septembre prochain.
Il fait chaud, l'installation est sonore, on est entouré de bruissements, du clapotis de l'eau, des paroles des vidéos; c'est la création d'un véritable univers dans lequel on plonge. Le rapport entre les jets d'eau et les seins surdimensionnés créent à la fois de la sensualité mais aussi un certain malaise. C'est beau et dérangeant.
#aufildel'aquarelle
#croiseederegards