vendredi 23 septembre 2022

Expo à la librairie Busser, Carnets de prisons dessinés ...



A l'invitation de Brigitte Lannaud Levy, j'ai le plaisir de  participer à 

l'EXPOSITION CARNETS DE PRISON DESSINÉS - Cycle de l’absurde d’ALBERT CAMUS
du mercredi 28 septembre au 12 octobre 2022 à la Librairie Busser, 37 rue Monge - 75005 Paris.

Dans le cadre d’un programme de réinsertion, l’association Lire pour en sortir a conçu et proposé à un groupe de personnes détenues de la Maison d’arrêt Paris-La Santé des ateliers pluridisciplinaires : lecture, écriture, peinture sur le thème du Cycle de l’Absurde d’Albert Camus.

Avec la collaboration de :
- Alexandre Duval-Stalla pour l’introduction à Camus et au Cycle de L’absurde
- Raphaël Enthoven pour Le Mythe de Sisyphe (Philosophie)
- Sophie Blandinières pour Caligula (Théâtre)
- Gilles Philippe pour L’étranger (Littérature)
- Kamel Daoud pour son roman Meursault contre-enquête
- Brigitte Lannaud Levy pour des ateliers d’écriture et de peinture fils rouges de ces rencontres.


> Exposition à La librairie Busser des carnets dessinés par les personnes détenues de Paris-La Santé et des reportages dessinés des ateliers par les artistes Urban Sketchers Paris :
- Marielle Durand
- Delphine Priollaud Stoclet
- Marion Rivolier
ainsi qu’un reportage photo de :
- Carole Charbonnier

Conception graphique et photo de l’affiche Carole Charbonnier . Aquarelle Brigitte Lannaud Levy.

mardi 13 septembre 2022

Le bouquet final du rocher ! Part 3 ...

              

Monaco, Monte-Carlo, que dire de ce lieu hors de mon/notre monde? C’est au delà de tout ce que j’avais pu imaginer. Des gratte-ciel collés à un rocher qui s’éparpillent sur la mer. Le béton partout qui chauffe et surchauffe. Des voitures de luxe qui consomment le restant des énergies fossiles en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, des yachts aux tailles indécentes et de l’or qui dégouline de tous les cous et les poignets …
 


La végétation y est luxuriante même si elle fait peu d’ombre. Entre les arbres remarquables du jardin face au casino et le jardin de cactus sur la promenade de la princesse Grace, je trouve quelques instants d’apaisement à peindre. Peindre des cactus, c’est une première fois pour moi, je crois. Je prends un malin plaisir à aiguiser les pointes et à ériger les épines...

[ aquarelles 40x30cm sur papier aquarelle – ©Marion Rivolier ]

mardi 6 septembre 2022

Quelle idée d’aller à Nice au milieu du mois d’août ? Part 2 ...

             

Surprise par les flamands roses de la serre tropicale du parc Phoenix, je les trouve fascinants. Ils se papouillent, se chicotent, conversent entre eux et se disputent. Ils resteront tout le temps dans leur petit coin sans véritablement en bouger. Ils sont mis en valeur par les palmes et les Alocasia, plante oreille d'éléphant géantes qui les entourent. Quand ils s’ébrouent, ils découvrent des plumes rouge vermillon, c’est sublime. La nature crée des harmonies colorées tellement inspirantes !



Le bâtiment de Kenzo Tange, musée des arts asiatiques de Nice, est construit sur le bassin au cœur du parc. Ses formes épurées sont un encouragement à la contemplation ; peu d’œuvres, beaucoup de vide, et les reflets mouvants de l’eau … je m’enchante à chercher les harmonies colorées des plantes du premier plan, violet, ocre, sépia, oranges, des touches de turquoise… les touches virevoltent, je n’ai pas d’objectif, simplement profiter de l’instant à l’ombre.



Vers le port Lympia, je découvre l’autre versant de la colline du rocher, il est brut et végétalisé, très puissant. Coupé par la route, il continue et termine dans l’eau sombre. Le ciel à nouveau chargé m’offre le cadeau de cette mer en quasi noir et blanc. Le seul risque est que je n’ai pas le temps de terminer si le ciel s’ouvrait soudain en deux. Pour cette fois, il fut clément.


Que dire du port de Nice ? Occupé par des dizaines de petit yachts qui bouchent la vue, il révèle des constructions colorés, un peu comme en Italie. Mais j’ai du mal avec cette ville, plus je la connais, plus je l’arpente, moins je l’aime …



La couleur de l’eau est sublime, une tranche d’outremer foncé puis une tranche de turquoise des mers du sud. Juste devant, cette place de galets est remplie de corps rôtis, de l’ocre clair au brun rouille. C’est impressionnant. Juste en face de moi je vois des corps entassés, des bras, des jambes, des fesses, des ventres dans une harmonie de couleurs grillées qui tranche sur ce turquoise transparent. Comment font-ils pour rester comme cela au soleil? Je peine à arriver au bout de mon dessin car le soleil tape fort sur ma peau trop blanche… je ne veux pas me transformer en poulet grillé.

[ aquarelles 40x30cm sur papier aquarelle – ©Marion Rivolier ]