mardi 22 février 2022
Mon livre est à Cotonou ...
Mon livre "Capturer l'âme d'un lieu par la forme et la couleur à l'aquarelle", éditions Eyrolles, est arrivé pour la première fois sur le continent africain.
C’est au Bénin, que je l’offre à Nabil (ici c’est son père Wabi), un jeune garçon avec qui j’ai dessiné à Porto Novo en janvier dernier. Le jeune garçon dessine super bien et j’ai eu envie de la gâter et de lui faire découvrir mon travail et ma technique.
Je lui ai rapporté une boîte d’aquarelle, des pinceaux, des carnets et une boîte de crayons de couleurs .
J’ai hâte de voir ses réalisations !
My book arrived for the first time on the African continent.
It is in Benin, that I offer it to Nabil (here it is his father Wabi), a young boy with whom I drew in Porto Novo last January. The young boy draws really well and I wanted to spoil him and introduce him to my work and my technique.
I brought him a box of watercolors, brushes, notebooks and a box of colored pencils.
I can't wait to see his accomplishments!
#benin
#directwatercolor
#capturerlamedunlieu
jeudi 10 février 2022
Faire des ronds dans l’eau, bois de Vincennes ...
Faire du vélo, rouler à toute blinde, sur les routes de terre du bois de Vincennes, en plein hiver, sous la bruine ou par temps mitigé, c’est un vrai plaisir. Il n’y a quasi personne. La buée sort de ma bouche, j’ai froid aux extrémités et j’ai mal aux fesses, j’aime bien cela… C’est un peu maso mais c’est un moyen d’oublier tout, tout en se recentrant sur l’essentiel au milieu de la nature, en oubliant, un peu, la circulation infernale parisienne et les parisiens eux-mêmes (- ;
Ces eaux noires se brouillent, dessinent des cercles parfaits au moindre souffle de vent, les canards et les grues s’envolent et s’y posent en brouillant le miroir.
Peindre sur le vif, c’est aussi trouver dans des paysages et des ciels peu avenants une certaine beauté.
samedi 5 février 2022
Anselm Kiefer, époustouflant au Grand Palais éphémère ...
J’ai vu la première Monumenta inaugurée par Anselm Kiefer au Grand Palais. J’avais été submergée par l’espace, la verrière et les grandes sculptures en béton. Depuis j’ai visité beaucoup des expositions parisiennes de Kiefer.
Alors celle du Grand Palais éphémère « Pour Paul Celan » ne m’avait pas attirée plus que cela … on m’a fortement conseillée d’y aller. Je m’attends à voir du connu, de l’habituel. Et là, j’ai été soufflée… l’espace grandiose, immense, noir, à contre-jour habité par des toiles gigantesques, des perspectives vertigineuses …
Je reste scotchée, émue, prise dans cette peinture vivante qui parle de la mort, de la mémoire, du passé et du futur. Cette matière de mots, ces poèmes de Celan dont je ne comprends que des bribes, ces matériaux puissants, plombs, cendres, briques, terre, fougères et roses séchées, de l’or, de la poussière, rangés dans de grands rayonnages … la plus grande réserve que je n’ai jamais vue, que j’envie...
Une scénographie sobre et puissante à la fois. Tout au fond, un avion échoué, un avion de plomb aux ailes en pages de livres. Assise au fond de la halle, je vois dépasser les jambes des visiteurs sous ses ailes. Au loin, les tableaux se succèdent sur des plans successifs et créent des découvertes… la lumière du jour ne rentre pas vraiment mais crée un contre-jour puissant.
J’aimerais rester toute la journée mais je dois filer alors je sors à reculons pour continuer à regarder…
Ne s’attendre à rien et être encore surprise, émue, apprendre, encore et encore, c’est le pouvoir de l’art et des artistes.
[ aquarelles 40x30cm sur papier aquarelle – ©Marion Rivolier ]
Je reste scotchée, émue, prise dans cette peinture vivante qui parle de la mort, de la mémoire, du passé et du futur. Cette matière de mots, ces poèmes de Celan dont je ne comprends que des bribes, ces matériaux puissants, plombs, cendres, briques, terre, fougères et roses séchées, de l’or, de la poussière, rangés dans de grands rayonnages … la plus grande réserve que je n’ai jamais vue, que j’envie...
Une scénographie sobre et puissante à la fois. Tout au fond, un avion échoué, un avion de plomb aux ailes en pages de livres. Assise au fond de la halle, je vois dépasser les jambes des visiteurs sous ses ailes. Au loin, les tableaux se succèdent sur des plans successifs et créent des découvertes… la lumière du jour ne rentre pas vraiment mais crée un contre-jour puissant.
J’aimerais rester toute la journée mais je dois filer alors je sors à reculons pour continuer à regarder…
Ne s’attendre à rien et être encore surprise, émue, apprendre, encore et encore, c’est le pouvoir de l’art et des artistes.
[ aquarelles 40x30cm sur papier aquarelle – ©Marion Rivolier ]
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