jeudi 28 mai 2020
Saint-Briac en croquis, de ma fenêtre - résidence et exposition du 29 mai au 1er juin ...
Je suis en résidence en terre d’artistes pour « Saint Briac en croquis, de ma fenêtre » du 26 mai au 1er juin prochain aux côtés de trois talentueuse aquarellistes : Brigitte Lannaud Levy qui organise cette résidence, Delphine Priollaud-Stoclet et Marielle Durand.
Nous saisissons Saint Briac sur le vif et ses habitants à la pointe de nos pinceaux depuis « La Capricieuse » qui surplombe la plage de Longchamp au pied de la Garde Guérin.
Nous exposons nos travaux les 30,31 mai et 1er juin, salle des Halles, à Saint-Briac. Ils sont comme un impromptu créatif de bord de mer en cette période si singulière, imaginé dans le respect des mesures de déconfinement.
Merci à la mairie de Saint Briac qui soutient cette aventure et nous accueille pour cette exposition d’un monde d’après que nous réinventons ensemble, en couleurs.
[ Aquarelle et conception graphique ©Marion Rivolier ]
dimanche 24 mai 2020
Lockdown Diary - Reflets pour des autoportrait - Paris ...
10 mai 2020 - Jour 55
Quand on est confinée dans un petit appartement parisien sans balcon mais avec vue, on cherche à assigner des fonctions aux différentes pièces :
- Le bureau-atelier pour le travail avec ordinateur, table lumineuses, papiers et carnets.
- La chambre pour le sport (pilates et yoga) et pour dormir.
- La cuisine, pour tout le reste et notamment, les apéros avec les copains, les Directs sur Instagram et la cuisine, bien-sûr !
J’y ai aussi passé beaucoup de temps à y peindre. Ainsi, on retrouve beaucoup de légumes, fruits et plantes dans mon carnet de confinement. J’ai aussi tenté des compositions différentes qui mettent en scène mon reflet dans la fenêtre ouverte. Exercice très intéressant qui pousse à se regarder sans s’attarder aux détails.
3 mai 2020 - Jour 48
J’ai redécouvert mon évier que je trouve superbe lorsqu’il est couvert de légumes et d’ustensiles brillants aux multiples reflets. J’essaie de traiter ces compositions comme un espace de plus grande échelle. C’est pas parce que l’on est pas en extérieur que l’on doit peindre lentement. Je travaille le plus souvent en lumière naturelle donc je dois aller à son rythme.
- Le bureau-atelier pour le travail avec ordinateur, table lumineuses, papiers et carnets.
- La chambre pour le sport (pilates et yoga) et pour dormir.
- La cuisine, pour tout le reste et notamment, les apéros avec les copains, les Directs sur Instagram et la cuisine, bien-sûr !
J’y ai aussi passé beaucoup de temps à y peindre. Ainsi, on retrouve beaucoup de légumes, fruits et plantes dans mon carnet de confinement. J’ai aussi tenté des compositions différentes qui mettent en scène mon reflet dans la fenêtre ouverte. Exercice très intéressant qui pousse à se regarder sans s’attarder aux détails.
J’ai redécouvert mon évier que je trouve superbe lorsqu’il est couvert de légumes et d’ustensiles brillants aux multiples reflets. J’essaie de traiter ces compositions comme un espace de plus grande échelle. C’est pas parce que l’on est pas en extérieur que l’on doit peindre lentement. Je travaille le plus souvent en lumière naturelle donc je dois aller à son rythme.
2 mai 2020 - Jour 47
J’aime aussi cette plante, un peu grasse, qui a fait au fil des années, d’autres pousses que j’ai replantées et qui prennent finalement pas mal de place dans ma cuisine. Le rapport des différentes nuances de vert des feuilles joue parfaitement avec le rose-violine du dessous des feuilles. J’exprime le volume en jouant avec des contrastes de valeurs colorées. Les grelots du muguet se détachent en réserve sur ce fond dense.
#uskparisathome
#uskathome
#usk
lundi 18 mai 2020
Lockdown Diary - fond des mers du sud pour des natures mortes confinées - Paris ...
début avril 2020
vers le jour 15 / sur la table de la cuisine
Lorsque je commence un carnet, je peins toujours mon matériel et ma palette sur la première page. Cela permet de se souvenir du temps et du lieu de ce carnet. Lorsque l’on est en voyage, cette page peut-être un peu « exotique » avec quelques accessoires symboliques. Pour ce voyage particulier, dans mon intérieur confiné, j’ai établi un petit système simple : la boîte d’aquarelles, les pinceaux et les pinces sont sur un petit plateau aux motifs de flamands roses. Je le trimballe de pièces en pièces en fonction des sujets que je souhaite peindre.
J’utilise toujours la même gamme colorée, douze couleurs, White Nights de Nevskaya Palitra qui me permettent de créer tous les mélanges possible.
Ce vert d’eau de la table sera probablement un fond intéressant pour mettre en valeur les objets qui vont s’y retrouver au fur et à mesure des jours.
27 avril 2020 - 9h33
Jour 42 / sur la table de la cuisine
Ce matin, j’ai entamé le quatre-quarts avec mon café. Il reste quelques fraises que je mangerai plus tard. Je relève le challenge des Usk Talks de Urban Sketchers et Roisin Cure de peindre ce que l’on a cuisiné, directement à l’aquarelle, sans esquisse préalable. Le challenge ne sera pas de « peindre » pour moi mais plutôt le choix du sujet. Comment donner de l’intérêt à un simple gâteau, sans fioriture, ni décoration ? C’est la couleur de la table qui permet de mettre en valeur le cake : un jeu subtil de contrastes colorés, plutôt complémentaire (bleu-vert / ocre-orangé). Le blanc du papier circule par touches de tailles variées à l’intérieur de la composition. Les motifs de la vaisselle se déploient en arabesques de camaïeu de bleus.
Je trouve beaucoup de plaisir à construire l’espace « confiné » de cette nature-morte en essayant de lui insuffler un peu de vie et de vibration. Même si les espaces complexes me manquent, je parviens à trouver des compositions intéressantes dans des sujets anodins.
L’aquarelle est terminée, le café est froid…
9 mai 2020 - 10h42
Jour 54 / sur la table de la cuisine
Le Commandant Cuistot nous propose cette semaine un « Brunch à New-York » : Fluffy pancakes, healthy salad & thé chelou. J’ai simplement cuisiné les fluffy pancakes… Un peu galère, la cuisson mais bon, j’ai quelque chose de pas mal, notamment à peindre ! J’adore ces couleurs, ocre-jaune, orangé avec des ombres portées violacées. C’est intéressant de se rapprocher des détails et d’exprimer les mêmes contrastes colorés que dans un grand paysage. Je cherche des vibrations et des harmonies colorées dans ces sujets qui semblent si simples. Pourtant ils sont riches en couleurs. Je peins aussi rapidement que si j’étais en extérieur, il faut garder l’idée du mouvement et de la dynamique de la lumière pour ne pas tomber dans du « trop bien fait » ou « trop bien fini ». En général, cela plombe la composition et on perd l’expression vitale.
[aquarelles 21x60cm sur carnet Hahnemuhle aquarelle - ©Marion Rivolier ]
#uskparisathome
#uskathome
#usk
mercredi 13 mai 2020
Lockdown Diary - apéros créatifs - Paris ...
30 avril 2020
Jour 45 / sur la table de la cuisine
Les apéros Skype, Zoom, Facetime ou autre, on en fait depuis 45 jours ; c’est sympa, car cela permet de rester en contact avec les amis mais j’avoue que je préfère faire quelque chose pendant ces rencontres, dessiner, cuisiner, faire de la gym (avec les copines), etc. J’ai l’impression que l’ordinateur est devenu un accessoire de la cuisine, c’est vraiment étrange.
Je commence par le portrait d’Irène, au début, elle est sérieuse, on parle de tous nos projets interrompus, des difficultés à venir et de l’avenir incertain, pour le monde du spectacle (et beaucoup d’autres). On se demande comment sera demain et on espère qu’il sera un peu plus durable et équitable. Les autres éléments s’ajoutent au fur et à mesure, les plantes de sont appartement envahissent ma cuisine… Les motifs de son tee-shirt dialoguent avec ceux de mes céramiques. Nos deux mondes se rencontrent à distance.
3 mai 2020 - 18h32
Jour 48 / sur la table de la cuisine
Cela fait 7 jours que l’on attend ce moment : Mat Let passe sur le show de Rob Sketcherman sur Usk Talks d’Urban Sketchers. Tout est prêt pour bien capter ce moment, je sais que les copains d’Urban Sketchers Paris sont aussi à l’écoute. L’interview se déroule bien et Rob montre les dessins de Mat, on revoit notre confinement parisien en quelques minutes, avec des commentaires du bout du monde. Ensuite, on fait un petit debrief sur Zoom avec Stéphanie, Marielle, Tula et Mat. J’ai l’impression qu’on est tous en pyjama ou en tenue de jogging… On a du mal à s’habiller.
4 mai 2020 - 19h42
Jour 49 / sur la table de la cuisine
Le lendemain, c’est apéro créatif, concept d’Irène où l’on se retrouve pour boire un coup et créer quelque chose. C’est notre premier apéro virtuel, alors pas simple de communiquer et de montrer ce que l’on est en train de faire. Silouane fait de la pyrogravure, Irène dessine, Mai lan dessine des pelotes, une costumière coud des masques, Léa tricote, Maelig boit un coup et parle et je peins la séance.
Je choisis un nouveau cadrage de cet écran qui n’est pas très beau. La question récurrente est de savoir si je dessine l’écran ou pas : il permet d’ancrer le souvenir dans l’espace et le temps mais il n’est pas très intéressant. Décaler le point de vue en modifiant le cadrage et l’angle permet de redonner de l’intérêt. Ainsi, les portraits sont plus grands et un peu plus expressifs. Cette partie expression est encore à améliorer car elle est difficile à capturer à travers l’écran.
Il reste encore beaucoup de choses à résoudre artistiquement dans moins de 30 m² alors que le confinement toucherait à sa fin ?
Affaire à suivre.
[aquarelles 21x60cm sur carnet Hahnemuhle aquarelle - ©Marion Rivolier ]
#uskparisathome
#uskathome
#usk
vendredi 8 mai 2020
Lockdown Diary - déclinaison en rayures - Paris ...
Jour 43 / Dans la chambre
Assise sur le bord du lit, je regarde l’intervention du premier ministre sur le plan de déconfinement. Allumer la télévision à trois heures de l’après-midi, c’est vraiment très bizarre. Presque autant que les motifs des tissus, couvertures et dessus de lit qui se rencontrent dans une sorte de cacophonie colorée. Le fond du décor de l’assemblée nationale est toute en dorures et camaïeu de rouge-orangés. Finalement, on est presque ton sur ton avec ce coin encombré de ma chambre.
En écoutant les annonces, les zones rouge ou verte, le déconfinement progressif ou pas, suivant les régions, je me dis que l’on n’est pas sorti de l’auberge et qu’il faudra trouver encore pas mal de thèmes pour dessiner en intérieur.
Ce point de vue un peu étrange que je propose ici me donne une idée, celle de travailler à partir du fond rayé du dessus de lit…
29 avril 2020
Jour 44 / Dans la chambre
Cela faisait des mois que je n’avais pas lu et trié ma « revue de presse » ; des articles, autour de la culture et des arts, du Monde et de Télérama, que ma mère me donne lorsqu’elle les a lus. Certains sont un peu périmés car il datent de l’été dernier… Je revois les programmes des festivals d’Avignon ou d’Aix en Provence, cela me fait un peu mal au coeur car je sais que cette année, il n’y aura aucun festival. Qu’ils soient grands ou petits, il sont tous été annulés les uns après les autres… Notre calendrier s’est vidé de tous ses projets, sans qu’on ne puisse rien y faire.
Artistes, auteurs et gens du spectacle, nous travaillons beaucoup à cette période ; aller d’un lieu à un autre pour présenter nos travaux, raconter nos histoires, proposer nos livres et aussi donner quelques cours… Nous ne pourrons pas le faire cet été, et l’automne risque d’être mal en point aussi.
Nous devons continuer à travailler sur des projets qui ne se feront peut-être pas, imaginer d’autres formes de transmission, continuer à partager avec les autres, se remettre dans des rails qui se construisent au fur et à mesure. Ce n’est pas si simple. Certains ne s’en sortiront pas.
3 mai 2020
Jour 48 / Dans la chambre
Continuer à se nourrir, faire une pause avec les écrans et tenter de s’évader dans les mondes imaginaires d’autres artistes par les livres et les œuvres d’art. En feuilletant, John Singer Sargent, je revois les aquarelles extraordinaires que j’ai vue au Brooklyn museum. Avec Delphine Priollaud Stoclet et sa Cité Sanpo, je voyage en Asie et j’imagine un voyage au Japon, don je rêve depuis des années. Avec Murakami, je m’interroge sur les méandres de la création et sur les mystères de la puissance des oeuvres d’art. Et avec Amadou Hampâté Bâ, je pense au projet de musée sur la mémoire et l’esclavage sur lequel je travail pour le Bénin et j’espère qu’il verra le jour.
Les musées et les théâtres me manquent comme des amis que je ne peux plus fréquenter. J’espère les retrouver bientôt pour continuer à les explorer et à les peindre.
[aquarelles 21x60cm sur carnet Hahnemuhle aquarelle - ©Marion Rivolier ]
#uskparisathome
#uskathome
#usk
Assise sur le bord du lit, je regarde l’intervention du premier ministre sur le plan de déconfinement. Allumer la télévision à trois heures de l’après-midi, c’est vraiment très bizarre. Presque autant que les motifs des tissus, couvertures et dessus de lit qui se rencontrent dans une sorte de cacophonie colorée. Le fond du décor de l’assemblée nationale est toute en dorures et camaïeu de rouge-orangés. Finalement, on est presque ton sur ton avec ce coin encombré de ma chambre.
En écoutant les annonces, les zones rouge ou verte, le déconfinement progressif ou pas, suivant les régions, je me dis que l’on n’est pas sorti de l’auberge et qu’il faudra trouver encore pas mal de thèmes pour dessiner en intérieur.
Ce point de vue un peu étrange que je propose ici me donne une idée, celle de travailler à partir du fond rayé du dessus de lit…
29 avril 2020
Jour 44 / Dans la chambre
Cela faisait des mois que je n’avais pas lu et trié ma « revue de presse » ; des articles, autour de la culture et des arts, du Monde et de Télérama, que ma mère me donne lorsqu’elle les a lus. Certains sont un peu périmés car il datent de l’été dernier… Je revois les programmes des festivals d’Avignon ou d’Aix en Provence, cela me fait un peu mal au coeur car je sais que cette année, il n’y aura aucun festival. Qu’ils soient grands ou petits, il sont tous été annulés les uns après les autres… Notre calendrier s’est vidé de tous ses projets, sans qu’on ne puisse rien y faire.
Artistes, auteurs et gens du spectacle, nous travaillons beaucoup à cette période ; aller d’un lieu à un autre pour présenter nos travaux, raconter nos histoires, proposer nos livres et aussi donner quelques cours… Nous ne pourrons pas le faire cet été, et l’automne risque d’être mal en point aussi.
Nous devons continuer à travailler sur des projets qui ne se feront peut-être pas, imaginer d’autres formes de transmission, continuer à partager avec les autres, se remettre dans des rails qui se construisent au fur et à mesure. Ce n’est pas si simple. Certains ne s’en sortiront pas.
3 mai 2020
Jour 48 / Dans la chambre
Continuer à se nourrir, faire une pause avec les écrans et tenter de s’évader dans les mondes imaginaires d’autres artistes par les livres et les œuvres d’art. En feuilletant, John Singer Sargent, je revois les aquarelles extraordinaires que j’ai vue au Brooklyn museum. Avec Delphine Priollaud Stoclet et sa Cité Sanpo, je voyage en Asie et j’imagine un voyage au Japon, don je rêve depuis des années. Avec Murakami, je m’interroge sur les méandres de la création et sur les mystères de la puissance des oeuvres d’art. Et avec Amadou Hampâté Bâ, je pense au projet de musée sur la mémoire et l’esclavage sur lequel je travail pour le Bénin et j’espère qu’il verra le jour.
Les musées et les théâtres me manquent comme des amis que je ne peux plus fréquenter. J’espère les retrouver bientôt pour continuer à les explorer et à les peindre.
[aquarelles 21x60cm sur carnet Hahnemuhle aquarelle - ©Marion Rivolier ]
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dimanche 3 mai 2020
Lockdown diary - Accumulation et bazars d'intérieurs - Paris ...
Samedi dernier, j’ai organisé notre premier sketchcrawl confiné pour Urban Sketchers Paris. Le thème était « dessinez vos accumulations et bazars intérieurs ». J’ai monté deux rendez-vous zoom pour commencer la journée et la terminer en partageant nos réalisations. Nos amis sketchers d’Afrique du Sud nous ont rejoint l’après-midi grâce à Conradie Fawa et Mat Let qui a organisé l’échange.
Pour la première aquarelle, j’ai choisi l’accumulation de crayons, pinceaux, couleurs, nuanciers, pinces et carnets en tout genre dans mon bureau-atelier. L’espace est vraiment étroit, encombré aussi de livres et de dossiers, mais je m’y sens bien pour travailler.
Comme je suis plutôt confortablement installée (ce qui n’est pas souvent le cas quand je suis dehors), j’ai pris quelques photo du travail en cours. Dans la première, la mise en place générale du sujet, en travaillant sur le rapport des objets avec l’arrière-plan. Dans la deuxième, on voit les valeurs colorées monter avec force. Il s’agit de ne pas se perdre dans les détails malgré la profusion et de garder la structure. Les touches colorées sont posées en dernier pour faire vibrer la composition sans la boucher.
Notre rendez-vous de 16 heures a lieu dans la cuisine (j’ai un peu plus de place pour peindre et discuter en même temps), alors je choisis comme sujet, l’évier, la vaisselle et tout ce que j’ai dégagé pour pouvoir installer l’ordinateur sur la table, plateaux et corbeilles de légumes et fruits.
Je vais jouer sur le rapport des couleurs vives des fruits et légumes avec les gris colorés et brillance de l’évier en zinc et de la vaisselle qui sèche.
Je n’ai pas encore terminé quand j’ouvre le « Drink & Share » sur zoom. Les parisiens et les sud-africains se retrouvent pour discuter et montrer ce qu’ils ont fait pendant la journée. C’est un chouette moment qui permet de voir les copains-copines, d’ici et d’ailleurs. On garde le lien malgré le confinement.
[aquarelles 21x60cm sur carnet Hahnemuhle aquarelle - ©Marion Rivolier ]
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