mercredi 23 juin 2021

Interview dans BALISES, BPI, à propos d'Urban Sketchers Paris ...

 

Article à lire dans BALISES, le magazine de la BPI du Centre Pompidou. Je présente le collectif Urban Sketchers Paris qui va intervenir dans le Centre Pompidou les samedi 26 et dimanche 27 juin de 15h à 18h. 

L'article complet est à découvrir sur BALISES.

Et pour nous venir dessiner avec nous, c'est samedi et dimanche.

lundi 14 juin 2021

Quelques places encore pour le stage d'aquarelle en nature! ...


IL RESTE DE LA PLACE POUR LE STAGE : Capturer la nature en valeurs et en couleurs – du 6 au 10 juillet 2021 - Les Deux-Sèvres / La Mothe-Saint-Héray

Pour demander le programme complet et s'inscrire, écrire à : marionpro.rivolier[at]gmail.com

En cinq jours, je vous propose d’explorer les environs de La Mothe-Saint-Héray (dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine), ses paysages ruraux et ses sous-bois, au fil du pinceau et de la couleur à l’aquarelle. Nous serons basés au lieu dit Trémont et nous rayonnerons autour en fonction des sujets à traiter.
Il s’agira d’apprendre à observer, analyser, interpréter et raconter sa propre histoire sur les lieux traversés. Nous travaillerons, directement au pinceau, sans dessin préalable, sur un carnet. Nous explorerons les possibilités de l’aquarelle pour composer, cadrer, travailler le mouvement, explorer les valeurs et contrastes colorés, peindre avec le vide et apprendre à faire des choix.

mercredi 9 juin 2021

Back to Benin - Days 6 & 7 ....

Jour 6 Ouidah
C’est une grosse journée qui commence au fort portugais à Ouidah, pour toute une journée de réunions de chantier, de prises de côtes et validation d’échantillons. On enchaîne les taches les unes après les autres, au pas de course. On emploie de l’heure du déjeuner pour aller à la Fondation Zinsou, manger rapidement et visiter (encore plus rapidement ) l’exposition « Gros Câlin » de Jeremy Demester. Une peinture flamboyante et habitée par Ouidah, ses habitants et ses fantômes. La fondation est toujours un lieu enchanteur, moment d’apaisement dans le tumulte. Le café a été réaménagé, les murs sont peints en outremer pur. Les plantes envahissent ce lieu et leur vert acide chante avec le ocre orangé de la latérite des murs extérieurs.



Jour 7 Cotonou
Je profite du dernier matin tôt pour peindre une vue sur la statue gigantesque de l’Amazone. Elle est toujours emballée et protégée des regards avant son inauguration. Elle est immense la taille d’un immeuble planté au milieu d’une vaste esplanade vide. Au lointain, on devine les grues du port. C’est là que vont arriver les containers avec tous les aménagements scénographiques pour le musée Internationale de la Mémoire et de l’Esclavage MIME sur lequel nous travaillons. Beaucoup d’ouvriers y travaillent nuit et jours, nous les voyons entrer et sortir avec leurs casques et gilets fluos.
 
                                 
Entre deux réunions, je crobarde quelques personnages sur mon mini carnet. Le papier est un peu fin mais j’arrive quand même à poser un peu de couleurs. J’aime bien dessiner ces silhouettes en quelques secondes. Je capture la forme d’un œil en amande, un sourire ou une moue fatiguée qui s’esquisse derrière un masque, ou une position si caractéristique d’un dos plié en deux pour ramasser un objet à terre.
J’ai tellement de lumière, de couleurs, de motifs, de sons et d’ambiances dans la tête et le corps que cela reste collé à moi. C’est fort et intense. Cela va durer un peu.

[ aquarelles 40x30cm sur papier aquarelle, 21x60cm sur carnet aquarelle, 12x18 sur carnet – ©Marion Rivolier ]

samedi 5 juin 2021

Back to Benin - Day 5 ....


En route pour Abomey
Très tôt le matin, nous allons au palais des Congrès faire (ou plutôt subir) le test PCR. Puis nous partons pour Abomey, après un arrêt à la station essence. Je prends deux minutes pour faire un croquis.
Abomey est à 2h30 de voiture, je me décide à tenter l’aquarelle sur le vif dans la voiture. Je vais peindre en essayant de ne pas tout renverser.
J’aime les couleurs et les atmosphères qui se modifient au fur et à mesure du trajet. La latérite envahit le paysage. La végétation basse se transforme en véritable forêt. On passe par toutes les villes de la Route des esclaves, je reconnais les noms écrits sur les panneaux. Je reconnais les paysages que j’ai dessinés pour le projet. Les arbres sont superbes. Allada et sa culture d’ananas apparaissent au fil de la route. Les produits vendus au bord de la route varient en fonction des cultures alentours (mangues, pastèques ou ananas...).

 

La terre est désormais rougeoyante, quand on arrive à Bohicon puis Abomey, j’ai les yeux grand ouverts, je ne veux rien manquer. Je découvre le site des Palais Royaux, des enclos, des cours successives et des cases royales. On a la chance de visiter la réserve. Je reconnais les objets que j’ai étudiés. C’est très émouvant. Ils sont très beaux mais si ils ont besoin d’être restaurés. Ces objets et ces lieux sont l’épure même, il n’y a ni effet ni décoration superflue. Peindre et dessiner pour exprimer au plus juste, un véritable challenge.
 


Je peins aussi la route du retour. Les femmes installées le long de la route vendent des fruits et de l’eau. Notre chauffeur achète des poches d’eau : les femmes et les d’enfants agrippent la vitre de la fenêtre, ils veulent tout nous vendre, fruits coupés, gâteaux de semoule ou eau.
La fin de journée est passée dans les tissus et wax dans la maison Ifé et dans le magasin Vlisco, nous plongerons dans la beauté des motifs, formes et couleurs. Comment ne pas avoir envie de tout acheter ?

[ aquarelles 40x30cm sur papier aquarelle ©Marion Rivolier ]

mardi 1 juin 2021

Back to Benin - Day 4 ...


Je le lève tôt pour peindre la lumière du matin depuis le palais des congrès jusqu’à la vue sur l’océan. Le matin, le ciel est souvent lourd, les nuages créent de la vibration, la végétation est luxuriante. Les palmes brillent de reflets d’argent. Les touches vives des arbres flamboyants, orange vif et des fuchsias des bougainvillées, animent les gammes infinie des verts.


Après la réunion de travail le matin à l’ANPT, nous mangeons dans un restaurant « Grosse Bouffe », c’est une sorte de snack libanais avec des glaces et des pâtisseries à n’en plus finir. Les gens vont et viennent, je les capture rapidement entre deux bouchées de sandwich falafel. Mes compagnons me demandent pourquoi je dessine tout le temps ... j’essaie de leur expliquer que c’est vital que j’ai besoin de garder tout cela en mémoire en dessinant.

L’après midi nous allons au bureau puis faire quelques courses en ville : chaises de bureau, matériel, tasses et verres. On étouffe dans les magasins mais j’aime être dehors et découvrir la vie de Cotonou par ce biais-là...


[ aquarelles 40x30cm sur papier aquarelle, 21x60cm sur carnet aquarelle, 12x18 sur carnet – ©Marion Rivolier ]