samedi 5 juin 2021

Back to Benin - Day 5 ....


En route pour Abomey
Très tôt le matin, nous allons au palais des Congrès faire (ou plutôt subir) le test PCR. Puis nous partons pour Abomey, après un arrêt à la station essence. Je prends deux minutes pour faire un croquis.
Abomey est à 2h30 de voiture, je me décide à tenter l’aquarelle sur le vif dans la voiture. Je vais peindre en essayant de ne pas tout renverser.
J’aime les couleurs et les atmosphères qui se modifient au fur et à mesure du trajet. La latérite envahit le paysage. La végétation basse se transforme en véritable forêt. On passe par toutes les villes de la Route des esclaves, je reconnais les noms écrits sur les panneaux. Je reconnais les paysages que j’ai dessinés pour le projet. Les arbres sont superbes. Allada et sa culture d’ananas apparaissent au fil de la route. Les produits vendus au bord de la route varient en fonction des cultures alentours (mangues, pastèques ou ananas...).

 

La terre est désormais rougeoyante, quand on arrive à Bohicon puis Abomey, j’ai les yeux grand ouverts, je ne veux rien manquer. Je découvre le site des Palais Royaux, des enclos, des cours successives et des cases royales. On a la chance de visiter la réserve. Je reconnais les objets que j’ai étudiés. C’est très émouvant. Ils sont très beaux mais si ils ont besoin d’être restaurés. Ces objets et ces lieux sont l’épure même, il n’y a ni effet ni décoration superflue. Peindre et dessiner pour exprimer au plus juste, un véritable challenge.
 


Je peins aussi la route du retour. Les femmes installées le long de la route vendent des fruits et de l’eau. Notre chauffeur achète des poches d’eau : les femmes et les d’enfants agrippent la vitre de la fenêtre, ils veulent tout nous vendre, fruits coupés, gâteaux de semoule ou eau.
La fin de journée est passée dans les tissus et wax dans la maison Ifé et dans le magasin Vlisco, nous plongerons dans la beauté des motifs, formes et couleurs. Comment ne pas avoir envie de tout acheter ?

[ aquarelles 40x30cm sur papier aquarelle ©Marion Rivolier ]