dimanche 16 août 2020

Et si on pouvait peindre sur le vélo lui-même? ...


Depuis que j’ai racheté un vélo et malgré deux crevaisons, coup sur coup, je passe le plus de temps possible à rouler. Les pistes cyclables provisoires, spécial « covid » sont des boulevards pour traverser paris, j’adore ! Sauf à l’heure de pointe, le soir, où l’on a l’impression d’être Amsterdam avec des gros bouchons de deux roues, trottinettes et autre engin roulant…
Je m’évade au bois de Vincennes pour faire du vélo, respirer un peu d’air frais (sans masque) et fuir la foule. Je réhabitue mon œil aux ombres et lumières colorées, je cherche les contrastes de température et travaille mon geste pour varier les touches de pinceau.


Il n’a pas plu beaucoup ces derniers temps et la végétation est brûlée. Dans ce point de vue, j’ai l’impression d’être en Provence. Je fais jouer les contrastes colorés pour exprimer cette atmosphère torride. On se croirait presque en vacances dans ces moments là ! 


Je me rafraîchis en peignant le lac Daumesnil à l’ombre des arbres. Je joue avec les ondes mouvantes de l’eau, les reflets, ombres et lumières sont magnifiques. Je ne m’inquiète pas de l’instabilité des flots, j’aime quand cela bouge tout le temps. Je laisse une grande part du blanc du papier non peinte pour créer dynamisme et mouvement dans la composition. Ne surtout pas figer l’aquarelle, la laisser vivre sa vie même après que j’ai arrêté de peindre...

[aquarelles 21x60cm sur carnet aquarelle – 
©Marion Rivolier ]