[ la gare, aquarelle 36x48cm sur papier aquarelle ]
J'ai été invitée par Faber-Castell à Stein en Allemagne.Je suis arrivée lundi à Nuremberg (Bavière) en fin d’après-midi. Un dîner de rencontre est prévu le soir même. Nous allons dans un joli restaurant japonais Kokoro où je fais connaissance de Carrie d’Autriche, Kasey du Canada, Elfik (Barbie) de Pologne, Joanna Henly de Londres et Ezra de Pékin, Chine. Ainsi que l’équipe chaleureuse de Faber Castell: Kirsten, Gui, Sandra et Julia, qui fera les photo pendant notre séjour.
Nous sommes six artistes femmes mais il paraît que c’est un hasard. Nous sommes très différentes les unes des autres, tant dans notre pratique que dans notre manière d’aborder le métier d’artiste. Je suis la seule Urban Sketchers et je résiste mal à l’envie de peindre le Neues Museum à côté duquel nous dînons. De grandes sculptures sont visibles depuis la façade principale totalement vitrée, c’est impressionnant !
Le dîner terminé, nous rentrons pour être en forme pour les deux prochaines journées.
[Visite de l'usine et museum, crayons aquarellables Albrecht Dürer + encre, sur papier aquarelle ]
Day 1
Notre rendez-vous dans le hall de l’hôtel est à 9h et comme j’ai un peu de temps, je sors vers 8h15 à la recherche d’un premier point de vue à peindre. J’aime la gare, massive, grise et imposante, qui joue dans les mêmes tons que le ciel ce matin. Quelques grues orange se détachent dans le ciel et permettent de donner un peu de couleur à la composition. Je savais que je n’aurais pas vraiment le temps de fignoler, je fais au plus vite mais je dois arrêter et rejoindre rapidement mes collègues.
Nous partons pour Stein, où se trouvent les bureaux, l’usine, le château et l’académie d’art de Faber Castell. Nous rencontrons Lukas qui sera notre guide énergique et cultivé pendant deux jours. Nous commençons par le laboratoire d’encre où sont élaborés les feutres et testées les couleurs. Des tests très poussés permettent d’obtenir une qualité maximale. Puis nous découvrons le processus de fabrication des crayons depuis la plaquette de bois, jusqu’à l’emballage. Toutes ces étapes sont automatisées dans de grandes et longues machines qui font pas mal de bruit.
Notre rendez-vous dans le hall de l’hôtel est à 9h et comme j’ai un peu de temps, je sors vers 8h15 à la recherche d’un premier point de vue à peindre. J’aime la gare, massive, grise et imposante, qui joue dans les mêmes tons que le ciel ce matin. Quelques grues orange se détachent dans le ciel et permettent de donner un peu de couleur à la composition. Je savais que je n’aurais pas vraiment le temps de fignoler, je fais au plus vite mais je dois arrêter et rejoindre rapidement mes collègues.
Nous partons pour Stein, où se trouvent les bureaux, l’usine, le château et l’académie d’art de Faber Castell. Nous rencontrons Lukas qui sera notre guide énergique et cultivé pendant deux jours. Nous commençons par le laboratoire d’encre où sont élaborés les feutres et testées les couleurs. Des tests très poussés permettent d’obtenir une qualité maximale. Puis nous découvrons le processus de fabrication des crayons depuis la plaquette de bois, jusqu’à l’emballage. Toutes ces étapes sont automatisées dans de grandes et longues machines qui font pas mal de bruit.
Je croque rapidement des bouts d’explication, je note des bribes de phrases, j’aimerais avoir plus de temps pour donner à voir l’espace de l’usine plus clairement. C’est fascinant, ces tas de mines colorées qui s’amoncellent et passent d’une machine à l’autre! Il y a pas mal d’étapes qu’on n’imagine pas, notamment l’attention qui est donnée à la finition du bout du crayon: couleurs, gomme ou taillage... les choix sont grands.
Ensuite nous allons déjeuner, la cantine est dans le château, murs de pierres, sculpture et modénatures sont au programme.
Ensuite, nous partons pour la maison d’Albrecht Dürer dans le centre de Nuremberg. C’est une belle bâtisse avec base en pierres et partie haute en colombages. Les guides sont habillées comme son épouse et racontent son histoire... une des salles présente des copies d’époque de toutes les toiles présentées à l’étranger.
J’aime bien la cuisine et l’atelier de gravure.
Ensuite nous allons déjeuner, la cantine est dans le château, murs de pierres, sculpture et modénatures sont au programme.
[ workshop, feutres aquarellables Albrecht Dürer, sur papier aquarelle ]
L’après midi, nous allons tester les nouveaux Albrecht Dürer markers aquarellables. La présentation, est précise et concise; nous n’avons qu’une hâte, c’est de les tester. Je débute en croquant mes camardes de jeu. Première (bonne) surprise, les markers ne laissent quasiment aucune marque lorsqu’on ajoute l’eau. Les couleurs sont denses, elle éclaircirent avec l’eau mais on peut les recouvrir d’une ou deux couches pour retrouver l’éclat des couleurs. Pas plus, sinon ça commence à faire un pâté sale. Je ne suis pas encore complètement à l’aise mais je sens qu’il y a beaucoup de possibilités. De plus, la gamme colorée complète est très belle. Carrie dessine des fleurs, Kazey des rats fous, Jo des femmes aux yeux immenses, Ezra s’inspire de la peinture traditionnelle chinoise avec des montagnes et Barbie dessine un bâtiment. Ensuite, nous partons pour la maison d’Albrecht Dürer dans le centre de Nuremberg. C’est une belle bâtisse avec base en pierres et partie haute en colombages. Les guides sont habillées comme son épouse et racontent son histoire... une des salles présente des copies d’époque de toutes les toiles présentées à l’étranger.
J’aime bien la cuisine et l’atelier de gravure.
[ feutres aquarellables Albrecht Dürer, sur papier aquarelle ]
Puis nous visitons un peu la ville, pittoresque et médiévale, et allons dessiner sur un des ponts au dessus de la rivière Pegnitz, d’où l’on a deux beaux points de vue. Mes collègues s’essayent toutes à travailler sur le vif, ce qui n’est pas leur spécialité et c’est chouette. Je vais peut-être réussir à les convertir à l’Urban Sketching et à capturer sur le vif plutôt que d’après photo!De mon côté, je vais un peu vite avec les feutres ce qui crée une sorte de gadoue au niveau de la rivière... je ne suis pas contente mais je dois apprivoiser ce nouvel outil et surtout me l’approprier.
Pour finir, je peins une grande aquarelle de la vue du pont suspendu en métal. Le soleil fait enfin sont apparition et nous baigne d’une jolie lumière.
Certaines sont un peu frigorifiées alors nous nous dirigeons, le long des remparts du château, vers le restaurant, Hexenhausle, typiquement franconien (bavarois); bières et saucisses seront au menu!
[ aquarelle 36x48cm sur papier aquarelle ]
... à suivre ...