Où que l'on soit, on peut peindre la végétation, que ce soit la jungle luxuriante chouchoutée dans les serres du jardin des Plantes à Paris, ou le domaine du château de Chamarande.
Ce que j'aime dans ce sujet c'est de se laisser surprendre par les formes et les couleurs proposées par la nature. Nul besoin de se poser des questions, elle offre toujours des harmonies et des contrastes de couleurs magnifiques. Les bruns violacés de l'écorce vont faire chanter les feuillage rougeoyants ou le vert acide de la prairie.
Même dans les jardins pensés par les paysagistes au cœur de la ville, comme le parc Martin Luther King aux Batignolles, la nature reprend rapidement le dessus. C'est incroyable comme ce lieu a évoluer depuis son ouverture. J'adore percevoir à peine l'architecture contemporaine au travers des bambous aquatiques.
Je reviens souvent peindre le même endroit du bois de Vincennes, de l'autre côté du lac des Minimes. J'aime cette vue qui nous fait croire que l'on est en forêt au bord d'un lac et que la ville est lointaine. C'est une respiration au cœur de Paris. Les lumières y sont souvent belles notamment en fin de journée.
[ aquarelle sur papiers 24x32cm assemblés et 21x60cm sur carnet Moleskine – ©Marion Rivolier ]