Jour 1
Arrivée à 10h du soir à l’aéroport de Cotonou. Lorsque l’on sort de l’avion, on prend une énorme bouffée d’air chaud et humide, je transpire déjà. Les chauffeurs de taxi nous alpaguent, nous suivent avec leur carte de visite ; je perds mes compagnons de voyage quelques instants. Dans la nuit, je trouve la navette de l’hôtel, je la retiens jusqu’à ce que je retrouve Nicolas et Frédéric. Au bout de quelques minutes, on arrive à l’hôtel, architecture simple, sans grand intérêt mais d’immenses palmiers, magnifiques, se déploient devant la façade. Après une première Béninoise (bière), on va se coucher.
Jour 2
Avant le petit déjeuner, je prends quelques minutes pour peindre la vue de ma chambre. C’est très vert, une végétation luxuriante masque les immeubles en construction et travaux divers au pied de l’hôtel.
Nous partons pour notre réunion en taxi avec Charlemagne, un chauffeur de taxi jovial aux habits colorés. A travers la fenêtre, je découvre les rues de Cotonou, du quartier des ministères et expatriés. Toutes les concessions sont entourées d’un mur, d’un enclos. Les constructions sont plutôt basses, des marchands de « tout » sont installés le long des routes.
Lorsqu’on sort du taxi, j’étouffe alors que mes collègues me disent qu’il fait plutôt bon... je n’imagine même pas ce que ça peut être en février !
La réunion se passe bien. Nous déjeunons rapidement puis décidons de visiter la Fondation Zinsou. C’est à nouveau Charlemagne qui nous emmène. Il décide de nous attendre. A l’entrée de la Fondation, une jeune femme nous accueille, elle sera notre guide pendant le visite. Nous découvrons une très belle exposition de photographies issues du fond Afrique in visu, « L’Afrique n’est pas une île ». Puis l’expo « CotonouS » , où j’apprends que Cotonou signifie « mer de sang », que la ville s’est construite sur la lagune et qu’elle s’étend sur des dizaines de kilomètres. Le dernier étage du bâtiment est vitré sur tous les côtés, cela ouvre des vues grandioses sur la ville. J’aimerais pouvoir les peindre mais nous n’avons pas le temps.
En sortant, je profite que Fred fume une cigarette pour faire une aquarelle rapide. Des femmes cuisinent dans la rue dans de grandes marmites en inox. Charlemagne demande à Nicolas ce que je fais, il ne comprends pas...
On rentre à l’hôtel pour un apéro à La Béninoise.
A suivre ...