Je connais déjà Lisbonne, mais en cinq ans, la ville a (beaucoup) changé.
Pour continuer à l’appréhender, marcher est le meilleur moyen. J’ai un peu oublié les distances, je décide de longer le Tage depuis la place du Commerce jusqu’à Belem. La promenade a été complètement aménagée, l’eau est superbe, un douce brise nous rafraîchit. Il reste beaucoup de grues, entrepôts, quais pour containers. J’ai envie de tout peindre. Mais c’est en arrivant sous le pont du 25 avril que je m’arrête: le dialogue entre les deux structures, celle du pont et celle de l’abri architecturé est fascinant. C’est un véritable challenge.
Le lendemain, après une aquarelle rapide de la Sé avec Reham Ali, croisée par hasard, je ne peux résister à la vue du Miradouro Santa Lucia. Il y a énormément de touristes, cela ne va être ni simple ni confortable. Je choisis ce point de vue à cause de ses trois séquences: bougainvilliers, structure bois et azuléjos et vue sur les toits qui s'étire sur le fleuve. Le ciel est somptueux, le gris des nuages fait chanter la terre cuite des tuiles.
Le jour suivant, nous allons à Sintra. Le temps est couvert et humide. Nous prenons un café en face du Palacio National. Je travaille sur des dégradés de blancs colorés, les quelques gris et le jaune d’or puissant. Puis nous partons à l'assaut de la montée vers le Palais, c'est somptueux avec une végétation luxuriante.
Nous passons la dernière matinée avec Isabel Allegria. Après la mythique montée en funiculaire jaune, nous arpentons le Jardin Botanique. C’est calme et apaisant. Je choisis de travailler sur les reflets des arbres et de la végétation dans le petit lac. C’est à la fois un casse-tête et une sorte de méditation : je me laisse porter par le flux de l’eau, les ondes changeantes et les reflets colorés. Je pense dans arrêt à Monet, aux Nymphéas à Giverny à cause du petit pont en arrière plan. Je comprends comment ce peintre a pu passer trois décennies à travailler ces grands tableaux. Chaque instant est un recommencement. Cela peut devenir le travail d’une vie!
[ aquarelles 21x60 cm, sur carnet aquarelle Moleskine ]
Le lendemain, après une aquarelle rapide de la Sé avec Reham Ali, croisée par hasard, je ne peux résister à la vue du Miradouro Santa Lucia. Il y a énormément de touristes, cela ne va être ni simple ni confortable. Je choisis ce point de vue à cause de ses trois séquences: bougainvilliers, structure bois et azuléjos et vue sur les toits qui s'étire sur le fleuve. Le ciel est somptueux, le gris des nuages fait chanter la terre cuite des tuiles.
Nous passons la dernière matinée avec Isabel Allegria. Après la mythique montée en funiculaire jaune, nous arpentons le Jardin Botanique. C’est calme et apaisant. Je choisis de travailler sur les reflets des arbres et de la végétation dans le petit lac. C’est à la fois un casse-tête et une sorte de méditation : je me laisse porter par le flux de l’eau, les ondes changeantes et les reflets colorés. Je pense dans arrêt à Monet, aux Nymphéas à Giverny à cause du petit pont en arrière plan. Je comprends comment ce peintre a pu passer trois décennies à travailler ces grands tableaux. Chaque instant est un recommencement. Cela peut devenir le travail d’une vie!
[ aquarelles 21x60 cm, sur carnet aquarelle Moleskine ]