Au vert, c’est beaucoup dire, en effet, le printemps et l’été ont été tellement secs que la campagne des Deux-Sèvres est grillée… Je me délecte de ces tons pailles, jaune de Naples, orangés qui donnent de la vibration aux verts profonds des magnifiques arbres de cette contrée. Le bleu éclatant du ciel donne un contre-point parfois et permet un jeu de contraste chaud-froid.
Habituellement, peu attirée par la campagne, je profite pourtant de l’épure des paysages pour aller chercher des sujets anodins, un simple rapport coloré va m’emmener dans une aquarelle. Je varie les cadrages, en travaillant des paysages en format portrait, cela me pousse à regarder autrement les lieux et à varier mon interprétation.
Les lumières sont douces, elles me poussent à travailler vite, à peindre deux aquarelles en même temps dans une sorte de diptyque « décalé » : partie gauche, ce grand pin majestueux et partie droite, l’horizon avec les éoliennes au lointain, petites pattes de mouches dans un ciel immense.
Les couleurs chantent dans une harmonie de couleurs chaudes et de violets éclatants pour exprimer la profondeur.
Habituellement, peu attirée par la campagne, je profite pourtant de l’épure des paysages pour aller chercher des sujets anodins, un simple rapport coloré va m’emmener dans une aquarelle. Je varie les cadrages, en travaillant des paysages en format portrait, cela me pousse à regarder autrement les lieux et à varier mon interprétation.
Les lumières sont douces, elles me poussent à travailler vite, à peindre deux aquarelles en même temps dans une sorte de diptyque « décalé » : partie gauche, ce grand pin majestueux et partie droite, l’horizon avec les éoliennes au lointain, petites pattes de mouches dans un ciel immense.
Les couleurs chantent dans une harmonie de couleurs chaudes et de violets éclatants pour exprimer la profondeur.
Je ne peux pas résister à peindre ce saule pleureur qui offre un large abri ombragé par ces temps de chaleur intense. La lumière est vibrante et elle change en permanence, il faut peindre vite, sinon, on manque l’instant magique où l’ombre et la lumière sont en parfaite harmonie. La façade de la grange s’assombrit peu à peu pour entrer dans une ombre violacée.
Quand le ciel se voile de filaments rosés, je les fait dialoguer avec les orange-rouges de la maison des voisins, à peine visible à travers la végétation. Le premier plan est fort et vigoureux alors que le lointain est à peine suggéré. Je regarde toutes les couleurs chanter devant mes yeux et l’aquarelle apparaît dans mon regard avant même de l’avoir peinte.
[ aquarelle 36x48cm sur papier aquarelle – ©Marion Rivolier ]
[ aquarelle 36x48cm sur papier aquarelle – ©Marion Rivolier ]