samedi 8 octobre 2022

Jetée de couleurs en contrastes de complémentaires sur la Presqu’île de Giens / part 2…

Le lendemain dans le parc des chevaliers de la Madrague, j’ai joué avec les pins et le rythme des troncs. Le premier est une démo peinte devant les stagiaires, exercice toujours périlleux car il mêle réflexion, parole et peinture, et la parole n’est pas bonne conseillère lorsque l’on peint .
Le deuxième est peint plus au calme et c’est ce fameux rythme d’entrecroisement des troncs et des superpositions des plans qui m’intéressent.

                    

Depuis plusieurs jours je repère les endroits avec rocaille, j’ai envie de peindre un grand format mais j’ai peu de temps libre. Alors, je cours jusqu’à port Auguier et je cours (encore) après le temps avec mon pinceau qui file de pierre en pierre, de l’ombre à la lumière, du chaud au froid … la course est perdue d’avance mais j’en ai quand même gardé une trace …


Le dernier grand format m’offre un moment de respiration, un ciel éblouissant au sens premier du terme et des pins qui se découpent franchement en ombre froide. On ne voit pas Porquerolles qui est masquée par les arbres et l’île du Grand Ribaud sur laquelle on devine deux maisons isolées. C’est tellement étrange d’acheter une île car on sait très bien qu’elle sera bientôt submergée...

[ aquarelles 36x48cm et 50x65cm sur papier aquarelle – ©Marion Rivolier ]