Samedi matin, j’arrive à Lille juste après la photo de groupe. Je mets trois quart d’heure à atteindre la médiathèque car je suis arrêtée à plusieurs reprises par des Sketchers que je connais. Ça y est, on est dans la place et Lille est remplie de desinateurs-trices urbain.e.s. C’est une joie que nous attendions tou.t.e.s avec impatience.
Avec Christine, nous découvrons la Vieille Bourse et ses bouquinistes, nous papotons tellement que j’ai du mal à me concentrer : aucune des fenêtres n’est calée avec les arcades et colonnes en dessous. Les fenêtres sont posées de manière aléatoire aussi… bref peu de concentration et beaucoup de discussion. Cela fait tellement longtemps que l’on ne s’est pas vues.
Dans l’après-midi, après ma dédicace au Furet du Nord, je tombe sur la Marche des Fiertés qui bloque le boulevard. Impossible de traverser, je décide donc de la croquer vite fait. Mon souci est que j’ai oublié mon pot à eau à Paris et que ça va être galère de suivre la marche comme cela. Je vide mon pinceau à réservoir dans ma palette et je me lance dans la fête ! C’est un peu n’importe quoi mais les gens sont marrants, de bonne humeur et vraiment sympa. Alors peu importe le résultat, ce qui compte, c’est de sentir la chaleur du soleil sur sa peau et la bienveillance et le partage tout autour.
À la fin de la marche, en attendant Stéphanie (que je n’ai jamais réussi à rejoindre dans le cortège), je capture l’éléphant gonflable à la volée. Aussi vite apparu, aussi vite disparu... Une jeune femme me demande si elle peut mettre un coup de pinceau sur mon dessin, j’accepte (en flippant un peu, j’avoue) en lui indiquant le drapeau arc en ciel à compléter. Elle est tellement proche de moi, que l’espace d’un instant, j’ai l’impression qu’elle va m’embrasser.
La journée se termine avec le grand repas Usk France, sans faire de dessin mais en rencontrant des têtes connues et plein de nouvelles.
[ aquarelles 40x30cm sur papier aquarelle – ©Marion Rivolier ]
À la fin de la marche, en attendant Stéphanie (que je n’ai jamais réussi à rejoindre dans le cortège), je capture l’éléphant gonflable à la volée. Aussi vite apparu, aussi vite disparu... Une jeune femme me demande si elle peut mettre un coup de pinceau sur mon dessin, j’accepte (en flippant un peu, j’avoue) en lui indiquant le drapeau arc en ciel à compléter. Elle est tellement proche de moi, que l’espace d’un instant, j’ai l’impression qu’elle va m’embrasser.
La journée se termine avec le grand repas Usk France, sans faire de dessin mais en rencontrant des têtes connues et plein de nouvelles.
[ aquarelles 40x30cm sur papier aquarelle – ©Marion Rivolier ]